Ce fond d'écran me fend le cœur. il y entre sans fracas sans pleurs, dans l'habitude et l'émotion simples de toucher du doigt l'appareil. comme à l'oreille l'accent et tout le folklore d'un film quand lire noir sur blanc l'expression. c'est subtil comme un souffle sur une falaise, léger mais longtemps. et le roc s'effrite suavement qui tenait lieu de vue. ou disons comme l'octosyllabe doucement secoué par comment dire autrement que la vie. la vie qu'on ne voit pas et qui donne des yeux. ce fond d'écran me fend le cœur.